Tomber sept fois, se relever huit

Endurcie par le temps

Enfait (j’ai pas changé mes habitudes)...
Enfait, je remarque que je me suis grave endurcie. Sans deconner, vraiment. Je me suis endurcie de fou.
Apres les changements physiques, les changements mentaux.

Par exemple, au debut de la saison, ça se passait mal, et je me disais plusieurs fois " pourquoi je ne pleure pas ? "J’avais tous les elements pour, la situation pour, et je ne craquais pas. Comme si qu’une force en moi me disait " non, la, ce n’est pas assez, ça ne peut que s' arranger ". Et la, je rentre, P me manque, j’y pense, et je suis triste de me dire que je ne le reverrais que dans 1 an, normalement j’aurais pleuré de fou, j’aurais été en ultra bad. Et j’y pensais en velo tout a l’heure, je ne craque pas. " ce n’est pas assez " voila, ça tourne en boucle. Pas assez pour que ça s' effondre, pas assez pour baisser les bras, pas assez pour abandonner.

Et pourtant, sincerement, avant ça m’aurais suffit pour deconner, peter un plomb. La, non. Je me suis endurcie de malade en verité !
Ça me fait plaisir de prendre ça comme ça. C’est pas que je m’en fous, je pense a P, c’est important, mais juste, par rapport a ce que j’ai deja vecu, pas assez big pour deconnecter.
C’est fou. J’ai l’impression d’etre forte !

Sinon avec ma mère on a fait 2h de balade en velo, c’etait extra, je regardais les arbres et le ruisseau, et putain : ya rien de plus beau !