Tomber sept fois, se relever huit

Week end sociable

Apres avoir passé la meilleure nuit de ma vie, je m’apprete a passer la meilleure journee de ma vie.

Cette nuit, impossible de m’endormir, je decuvais tout juste, je realise que j’ai pris rdv au csapa, et je suis persuadée, en y croyant dur comme fer, que ma mère est partie dans son sommeil et veut m’envoyer des signes dans mon lit pour me le faire comprendre. Morbide et sado. Quand je me suis enfin endormie vers 3h, des reves un peu etranges, je me reveille transpirante, j’ai besoin de ma dose… non… non… attends 11h pour ton premier verre....

Ce soir, je suis invitée chez des amis. J’ai reflechis toute une journee pour savoir si je declinais cette invitation. Mais je ne peux pas encore les planter. Je me resigne a y aller. Ma solitude va devoir se plier a la regle de la sociabilisation. Que ce mot existe ou pas, jmen tamponne legerement les oreilles, du moment que je le compends. Le moment est venu de parler avec des gens qui sont parait-ils mes " potes ". Une soiree entiere, une eternité. A priori je vais boire avant d’y aller pour supporter un peu plus ce moment sociable que je suis sencée apprecier. Je suis sencée aimer sortir avec mes amis, passer des soirees avec eux. Alors on va tester hein. Qui ne tente a rien n’a rien. Si ça se trouve je n’y trouverais rien, si ça se trouve j’y croiserais un bon souvenir.

Et le dimanche encore en famille. Ce qui me fait plaisir, c’est de partir bientot du foyer, et de pouvoir m’envoler loin de cette chaleureuse ambiance familiale ettoufante. Mais j’en profite, on sait jamais, ça se trouve, ça va me manquer plus tard. On a jamais conscience de la chance qu’on a. On n’a toujours conscience de la chance qu’on a eu quand on ne l’a plus. Alors profite, et ferme ta gueule !

Le seul truc positif qui s' annonce donc, c’est que ma mere est vivante aujourd’hui. Elle est la, sur terre avec moi, et je l’aime.