Tomber sept fois, se relever huit

Kesskisspass?

Allongée sur mon canapé, je pleure discretement. Ses larmes qui coulent dans mon cou, ce sont quoi, des larmes de tristesse ? De colère ? De degout.
Ou l’alcool qui me fait craquer ?

Peut-etre que j’attendais ce moment pour reflechir serieusement.

J’ai été jusqu’à ma limite, une fois de plus. J’ai été au bout des choses jusqu’à m’en degouter, ça n’a jamais marché. J’ai passé des aprem a rêver boire de l’eau, des matinées a essayer de me souvenir de la veille, et des soirées a soigner mon mal de tête. Je me suis deja endormie sur ma moquette, et me reveiller a 4h du mat pour me coucher dans mon lit. J’ai appelé mon repertoire et laissé des messages a tout le monde. J’ai cassé une bouteille, j’en ai ouverte une a 30 euros, j’en ai bu la moitié, et elle perime depuis 2 semaines dans ma chambre, elle n’est plus bonne. J’ai fais chier mon monde. Je fais chier.
Et malgre cela, je n’ai aucune, mais pas aucune, plutot AUCUNE volonté de stopper. J’en ai surtout carrement rien a foutre. Mais vraiment. C’est pas " bof, on verra, la jmen fiche un peu ", c’est " ouahouuuu comment jmen taaaape ! " jmen tape. Voila.

Et du coup, je me deteste. Je ne fais rien. Je passe mes journees a jouer aux jeux videos. Je ne fais plus de sport " ça sert a rien, c’dla merde et ca me fais chier ". Et je me rends compte que je suis totalement a coté de la plaque, mais impossible de raisonner, de reflechir. Impossible. Comme si que j’attendais quelque chose de grave pour arreter. Comme si que je pensais " tant que rien de grave n’arrive, je peux continuer ". Je ne reagis pas. Je me rends compte de tout, et je ne fais rien.

Normalement la, je devrais etre en train de faire du sport, mais je ne vais pas en faire, parce que je m’en fous. Mercredi j’ai un rdv mission loc pour une formation, à 9h30. Pensez vous bien que je n’ai pas choisis l’horraire. 14h aurait été parfait. Parce que 9h30, ça veut dire, preparer la veille une bouteille pour le matin. Se lever plus tot pour avoir le temps de boire suffisament.
Quand la fille m’a annoncé ma convocation a 9h30, je n’ai pas pensé, ok c’est cool, de bonne heure, c’est bien. La premiere chose a laquelle j’ai pensé c’etait " ok jvais devoir me preparer une bouteille pour le pti dej ".
Je me deteste, je ne fais plus rien, je ne lis plus, je joue tout le temps, je ne sors pas, je me suis renfermée sur moi-meme, je fume tous les quart d’heure, c’est horrible. Je me hais et je connais tout, mais je ne fais rien.

J’aimerais me bouger le cul, dire ok stop, sport cet aprem, fini de boire. Mais quoi ? Cet aprem je vais boire, parce que j’en parle depuis le debut ça m’a donné envie, et je vais rien foutre.

La vache. Bonne etoile ? Tu attends quoi pour m’envoyer un declic ?

Edit : devant mon verre, j’ai dis a mes potes que j’arretais de jouer pour me concentrer sur mes problemes perso. Je dois me pencher sur ce petit probleme anodin.